LA CERISE DE MONTMORENCY
Nous publions ci-après un article rédigé au début du XXe siècle par un rédacteur « anonyme » de La Tribune de Seine-et-Oise de Longuet, qui signait « Un vieux de Montmorency ». Les historiens savent que sous ce pseudonyme se cachait Julien Louis Ponsin1, architecte et historiographe de Montmorency, 2ème conservateur du musée J. J. Rousseau (1846-1914), qui publia de nombreux articles dans cet hebdomadaire, de 1890 à 1912.
Ce texte est consultable aux Archives municipales d’Enghien-les-Bains (D 221, Montmorency) ainsi qu’au Musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency. Nous l’avons assorti de notes et de commentaires.
« Une des réputations de Montmorency est la cerise qui porte son nom. Au Moyen Âge, depuis Frépillon jusqu’à la butte Pinçon, la vallée était couverte de cerisiers dont les paysans tiraient un grand profit.
En 1174, une femme de Groslay qui était allée vendre ses cerises à Saint-Denis, y fut emprisonnée, parce qu’elle n’avait pas payé le droit de barrage que percevaient les moines bénédictins de l’abbaye ; et, pendant son absence, l’enfant qu’elle avait laissé enfermé dans sa maison, manqua de mourir de faim.
La dame Richilde, fut touchée de cet évènement, et afin qu’il n’en arrivât plus de semblable, elle donna à l’abbaye quelques biens, moyennant quoi les habitants de Groslay furent exempts du droit de barrage pour les cerises. Cette brave dame Richilde était femme de Gui, seigneur de Groslay, et sœur de Mathieu II, seigneur de Montmorency2.
Sous Charles V, les moines bénédictins de Saint-Denis, malgré le rachat de 1174, voulurent encore faire payer un droit de barrage sur les cerises de Montmorency, et il y eut un accord homologué au parlement le 31 décembre 1378. Mais ces moines, âpres au gain, élevèrent encore leur prétention trois siècles et demi plus tard ; ils furent enfin déboutés en 1724. Il était temps que la Révolution vint mettre un terme à ces exigences.
Tout autour de Montmorency, là où il n’y avait pas de vignes3, il y avait des cerises4. Nous possédons un parchemin du temps d’Henri IV où l’on lit :
« … Six arpents plantés en seriziers, guigners, bigareautiers…terroir de Montmorency, au lieu dit Jaigny, tenant d’une part au chemin qui conduit du Marché au puits de Basseron, d’autre part, au chemin du Pavillon aboutissant d’un bout au sentier du moulin de Jaigny5… ».
Sur le plan du domaine des Condé en 1686, qui est au musée de Chantilly, il est écrit, tout autour de Montmorency : Pays couvert de cerisiers.
En 1689, Louis XIV, pour plaire à son cousin, le Grand Condé, changeait le nom de Montmorency en celui d’Enghien6. En apprenant la nouvelle Mme de Sévigné écrivait plaisamment à son cousin Bussy-Rabustin :
« Mme de Mecklembourg, et moi ensuite, nous ne pouvons souffrir ce changement… il faudra donc dire des cerises d’Enghien au lieu de cerises de Montmorency… je ne saurais m’y habituer ».
Mme d’Épinay qui avait envoyé à Voltaire des cerises de La Chevrette, reçut de lui cette lettre de remerciements :
« Lausanne, le 26 février 1758.
Je vous remercie, Madame, de vos gros gobets ; j’en aurai le soin que l’on doit avoir de tout ce qui vient de vous.
… J’accepte avec grand plaisir la proposition que M. de Linant veut bien me faire pour une douzaine de cerisiers de Césaronte… ils s’accommoderont de mon terrain en pots, maudit de Dieu ; mais j’y mettrai tant de graviers et de pierrailles que j’en ferai un petit Montmorency ».
Les cerises, à cette époque, s’appelaient des gobets. Voici une lettre de M. de Sabran, beau-fils du chevalier de Boufflers :
« …Un jour le jeune chevalier de Boufflers, racontait chez sa tante (la maréchale de Luxembourg) qu’en venant à cheval à Montmorency, il avait traversé plusieurs vergers pleins de cerisiers. Celui qui s’accusait d’avoir pris un ruban (J. J. Rousseau7), se formalisa de ce qu’un jeune homme avait cueilli étourdiment quelques cerises.
Le chevalier qui n’y avait pas pensé, dit qu’il chercherait à réparer son étourderie, l’endroit pour y payer ces cerises au-delà de leur prix. « Vous ne pourriez pas les payer reprit J. J. Rousseau, parce que ces vergers appartiennent à une foule de différents propriétaires. Voilà bien la légèreté des jeunes-gens, ajouta-t-il, cela ne paraît rien, et si chacun en faisait autant il ne resterait plus de fruits sur les arbres ! ».
Jean-Jacques n’était pas si sévère dans sa jeunesse : ne raconte-t-il pas dans ses Confessions, avoir jeté des cerises dans le corsage entr’ouvert de Mlle Galley, du haut d’un cerisier sur lequel il était monté !
Le père Cotte8, qui sous Louis XVI, fut pendant vingt ans curé de Montmorency, dit que c’est aux Champeaux que sont les meilleurs gobets de Montmorency. C’est ainsi, comme nous l’avons dit, qu’on appelait les cerises dans le temps, et il y a même à Taverny des familles qui portent ce nom.
À l’époque où les femmes de Montmorency faisaient de la dentelle, sous l’Empire et la Restauration, il était d’usage d’offrir aux parisiens qui venaient vous voir, un bouquet de cerises entouré d’une couronne de dentelle9.
Comme description du vrai cerisier de Montmorency, nous ne pouvons mieux faire que de citer ce que dit le naturaliste Bosc10, qui venait souvent dans la vallée, et qui, pendant la Terreur, se réfugia à Sainte-Radegonde11, près du château de La Chasse12, où il a encore son tombeau :
« Cerisiers ou Griottiers de Montmorency, gros Gobet, Gobet à courte queue. – C’est un arbre médiocrement grand ; son fruit mûrit en juillet. Il est gros, fort aplati à ses deux extrémités ; la queue courte, implantée dans une cavité évasée, la peau d’un beau rouge vif peu foncé ; la chair délicate, d’un blanc un peu jaunâtre ; l’eau abondante, agréable un peu acide ; le noyau blanc, petit.
Il y a un autre cerisier de Montmorency dont la fleur est plus grande que celle du précédent, dont le fruit est moins gros, moins comprimé, plus arrondi, d’un rouge plus foncé, et plus tardif d’environ quinze jours ».
Les cultivateurs de la vallée appellent cette cerise de la Gadriolle, probablement parce qu’étant assez sûre, elle fait danser ceux qui en mangent. Car, elle est sûre, quoiqu’en dise Bosc et malgré son surnom de la douce.
Lefeuve13, historien de Montmorency, ne pouvait manquer d’écrire un dithyrambe sur les cerises :
« La vallée de Montmorency est, avant tout, le verger de Paris ; ses cerises, qui jouissent d’une renommée européenne, ne l’emportent à peine sur ses brugnons, melons, et autres produits de même nature.
Quelle mortification facile pour les nonains de Maubuisson14, pour les moinillons du père Cotte15 qui faisaient maigre avec de pareilles cerises ! S’il en était offert plus fréquemment quarante beaux paniers aux quarante de l’Académie française, l’une des acceptations du mot frugalité deviendrait synonyme de friandise.
Ne sont-ce pas des rubis fondants que représentent leurs faces dodues, fraîches et fermes, qui se voient de tous côtés sur une assiette bien servie ? Est-ce qu’un sang virginal et pur ne circule pas sous cette peau fine ? Pourquoi ces queues, que cache si bien le fruit qui rougit sur l’assiette, sont-elles écourtées ? Parce qu’au dessert il faut des doigts d’enfant ou des doigts de femmes aux jolies cerises. De plus longues queues de cerises, dont on fait une tisane empêchant les fatigues de le priver d’altérer les traits et le teint. Puis, que de fois une famille parisienne achète, le dimanche, la récolte d’un cerisier pour en manger le fruit sur place, en grimpant d’une branche à l’autre ! ».
En 1898, lorsqu’on transforma la place du Marché, un groupe de vieux Montmorencéens proposa au Conseil municipal d’y planter des cerisiers, arbres intimement liés, de par les siècles, à l’histoire de Montmorency16.
Il y eut un commencement de souscription, des suppliques, des chansons, et même une consultation entre les plus autorisés de la Société nationale d’horticulture de France17. Mais les Conseillers municipaux, la plupart étrangers au pays, à son histoire, à sa réputation, firent planter des platanes comme à Paris, parce qu’ils craignaient que les gamins fussent toujours perchés sur les arbres pour manger des cerises.
On eut beau leur objecter que les cent yeux d’Argus des commerçants de la place étaient là pour veiller, que les fleurs seraient charmantes au printemps, qu’on vendrait les fruits en été, et qu’enfin les feuilles rouges des cerisiers sont bien plus agréables à voir que ces immenses feuilles de platanes jonchant la place… Ennemis du pittoresque, ignorants de l’histoire du pays, ils furent inexorables !
Les cerises de Montmorency ont été célébrées de toute façon. Nous croyons inutile de citer A. Dumas, Paul de Kocq, Anicet Bourgeois, le chevalier de Püs, les de Goncourt, etc. Ces derniers racontent qu’un de leurs amis en mangeait à raison de dix sous l’heure !
Enfin, ne crie-t-on pas toujours à Paris : « À la douce, la Mémorancy… à la douce, la courte queue !... ».
On a, depuis longtemps, l’idée d’organiser tous les ans, à Montmorency, une Fête des Cerises, de même qu’à Argenteuil il y a la fête des vendanges. Nous publierons alors un choix des couplets qu’elles ont suggérés. Il y en a de charmants, ceux entr’autres des chansonniers du Caveau, de Victor Meusy, de Camille Clauss, et même d’un notaire de Montmorency que nous avons tous connu.
Ce n’est malheureusement plus de la Montmorency qu’on vend : les cultivateurs et les jardiniers lui préfèrent la cerise anglaise, qui est d’un meilleur rapport ; les parisiens n’en achètent plus que pour la mettre à l’eau de vie.
Il y a déjà longtemps qu’on en plante plus, car Cadet de Vaux18, célèbre par ses travaux d’économie rurale, et qui habitait Montmorency19, écrivait en 1799 :
« La Montmorency à courte queue, cette cerise si belle, si bonne, est très délicate. Nos habitants avaient renoncé à sa culture, et il m’a fallu reporter la cerise de Montmorency dans la vallée qui lui a donné son nom. Pourquoi ne pas convertir cette cerise en kirchwasser ; comment y introduire cette branche industrielle et commerciale ? Avec le temps et l’exemple qu’il appartient aux propriétaires instruits de donner ».
Nos cultivateurs n’ont jamais suivi le conseil de Cadet de Vaux. Ce sont ceux de Carrières-sous-Poissy (actuellement Yvelines) qui l’ont suivi ; ils tirent un grand profit de leur eau-de-vie de cerises, et leur pays possède à présent beaucoup plus de cerisiers que Montmorency.
Rappelons que Cadet de Vaux était l’oncle de Cadet de Chambine, ancien maire de Montmorency dont la fille, Mme Lasseux, vient de léguer vingt-mille francs à l’Hospice.
Plusieurs distillateurs font une liqueur dite [de] Montmorency, qui ressemble au Cherry-brandy des Anglais ; notons celle qui se fait à Ermont dans la maison Godart20.
Si les vraies cerises de Montmorency sont rares, leur nom n’est pas oublié dans le pays. Notre Société lyrique, si habilement dirigée par M. Bazaud, s’appelle la Cerise, nom que portait naguère notre Société de gymnastique.
Les premières cerises qu’on vend à Paris ne proviennent pas de Montmorency, mais de Solliès dans le Var. On en expédie tous les ans, du 10 mai au 25 juin, cent mille kilos par jour, représentant un poids total de 4 500 000 kilos, et une valeur de trois millions de francs ! C’est un bigarreau brillant, d’un rouge clair, d’une chair ferme, sucrée et assez parfumée.
Les vrais cerisiers de Montmorency deviennent donc fort rares et il n’en reste plus que quelques uns sur les Champeaux21.
Aussi, pour ne pas en laisser perdre la race, a-t-on planté dans le jardin du musée Jean Jacques Rousseau, en 189922 un vrai cerisier de Montmorency ».
« Un vieux de Montmorency »
Texte relevé et annoté par Gérard Ducoeur,
juin 2010.
ANNEXE
La famille et la distillerie Godart à Ermont
Antoine-Joseph Godart23 (1811-1885) et son fils Édouard-Nicolas (1842-1909) sont l’un après l’autre, négociants et distillateurs de la spécialité de la région, une variété de cerises aigres dites de Montmorency dont on distille « la liqueur de Montmorency ». Ils sont successivement élus maires d’Ermont, le premier de 1878 à 1884 et le second de 1892 à 1900. Leur usine à vapeur est installée, en 1874, non loin de la gare d’Ermont-Eaubonne, à l’angle de la rue du général Leclerc et du général de Gaulle. La distillerie Godart devient ensuite la distillerie Esprangle24, à l’endroit où a existé le grand magasin d’Uniprix (en 1970, puis successivement Prisunic, Codec, Atac), bâtiment démoli en 2010, dans le cadre de l’implantation de la Z.A.C. de la Gare d’Ermont-Eaubonne25.
La fameuse « liqueur de Montmorency » fait de la famille Godart de riches notables de la commune d’Ermont. Leur imposant tombeau familial, dans l’ancien cimetière d’Ermont, en est la marque26. Le citoyen Morisson, dans une de ses lettres au journal Diogène27 stigmatise en ces termes les abus financiers de la famille Godart :
« Lorsque le père et le fils étaient associés ensemble, ils n’ont jamais été imposés que sur une valeur locative de 1 700 francs, ce qui représente environ le quart de ce qu’ils devaient payer d’imposition.
Plus tard, lorsque le père céda le tout à son fils, le contrôleur Blanchot fut assez ingénieux pour dégrever M. Godart fils et faire tomber sa patente de 1 700 à 600 francs, sous prétexte qu’il n’habitait que trois chambres dans la propriété de son père.
En 1885, M. Godart père vint à mourir. Le fils hérita de la fortune et de toutes les propriétés.
Jusqu’en 1888, il profita de ces faveurs et ne paya pas plus que lorsqu’il était imposé pour trois chambres. Dans mes recherches, j’ai découvert cette grave erreur préjudiciable aux intérêts de tous et aujourd’hui, par mes soins, M. Godart paie sa patente sur une valeur locative de 5 500 francs au lieu de 600, ce qui fait une bonification pour la commune et le trésor de 7 à 800 francs annuels ».
La famille Godart gérait une maison de commerce à Paris, au numéro 32 de la rue de Montorgueil, mais leur « usine à vapeur » se trouvait à Ermont.
À l’occasion de la fête d’Ermont, on organisait notamment un stand de tir à l’arbalète de précision, doté de nombreux prix en espèces. M. Godart père, distillateur, envoyait chaque année des bouteilles de vins fins « pour être délivrées comme prix aux jeux de tir de la fête d’Ermont »28. Un mémorandum, daté du 19 août 1875, nous donne quelques précisions :
« Je donnerai pour les prix des jeux de la fête d’Ermont, une caisse de 12 Bles de vins fins de liqueur dont les droits seront acquittés par moi. La santé chancelante de Mme Godart ne me permettant de faire fête chez moi, je prie et je demande instamment qu’il ne me soit point donné d’aubade.
[signé :] A.J. GODART suite d’autre part
[au verso :] La caisse contiendra : 6 Bles Madère, 3 Bles Malaga, 3 Bles Lunel / 12 Total »29.
Godart, le père, naît à Schoppingen, dans le grand-duché de Berg, ancien État de l’Allemagne (capitale Düsseldorf, région de la Ruhr). Il meurt le 15 octobre 1885, âgé de 74 ans et demi, nous indique son acte de décès, ce qui place sa naissance en 181130.
Godart, le fils, naît à Paris, dans le 1er arrondissement, le 4 novembre 1842. Il épouse en premières noces Céline-Marie-Louise Chipier, et, après la mort de celle-ci, en secondes noces Marie-Adrienne Michel avec laquelle il demeure à Cernay, au jour de son décès, le 3 juillet 1909.
Il a cinq enfants, dont l’aîné Georges-Antoine-Clément est cultivateur à Poix-Teron, dans les Ardennes31.
L’ancienne maison Godart, construite vers 1840, est située rue Marcel Girard, à Ermont. À partir de 1868, la famille Godart habite cette grande maison construite à l’emplacement de l’ancienne résidence du général Decaen. Antoine-Joseph Godart (1811-1885) et son fils Édouard-Nicolas sont tous deux négociants et distillateurs d’une des spécialités de la Vallée, à savoir une variété de liqueur de cerises dites de Montmorency. Ils sont successivement élus maires de la commune, le premier de 1878 à 1884 et le second de 1892 à 1900. Leur usine à vapeur est installée en 1874, non loin de la gare d’Ermont-Eaubonne. La liqueur de Montmorency fait d’eux de riches notables de la commune. Leur imposant tombeau familial, dans l’ancien cimetière, en est la marque32.
Gérard Ducoeur,
janvier 2010.
BIBLIOGRAPHIE
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1 Cf. Jean-Charles Lefebvre, Les Ponsin, trois architectes de Montmorency, in Revue de la SHMR, n° 26, Montmorency, 2008, p. 56-77.
2 Cf. notre article « Les premiers seigneurs de Montmorency ».
3 Cf. notre article « Vigne et vignerons en vallée de Montmorency ».
4 Cf. notre article « La fin du vignoble de Montmorency au XXe siècle ».
5 Cf. notre article « Les moulins dans l’histoire d’Île-de-France, du Parisis et de la vallée de Montmorency ».
6 Cf. nos articles « Histoire générale de Montmorency » et « Histoire générale d’Enghien-les-Bains ».
7 Cf. notre article « Jean-Jacques Rousseau et Madame d’Houdetot à Eaubonne ».
8 Dr Pierre Caron, Le père Cotte (1740-1815), Inventeur des eaux d’Enghien et de la météorologie moderne, éd. du Valhermeil, 2002, 133 p.
9 Cette pratique est bien intrigante, au début du XIXe siècle, lorsque l’on connaît la faible représentation de l’industrie dentellière, en vallée de Montmorency, depuis le XVIIe siècle. Cf. Béatrice de Buffévent, L’Économie dentellière en région parisienne au XVIIe siècle, SHAP-VOV, Pontoise, 1984, Les paroisses dentellières, p. 58-59. Cf. aussi Jacqueline Rabasse, L’activité dentelière à Montmorency, in Revue de la SHMR, n° 7, Montmorency, 1988, p. 23-24.
10 Cf. notre article « Louis Augustin Guillaume Bosc d’Antic (1759-1828) en vallée de Montmorency ».
11 On aura rectifié qu’il s’agit de l’ancien prieuré victorin du Bois Saint-Père. Au Moyen Âge, les chanoines de Saint-Victor de Paris, sont installés, vers 1135, au prieuré du Bois Saint-Père, à Bouffémont, puis à la collégiale St-Martin de Montmorency, par Mathieu Ier de Montmorency. Cf. Brigitte Bedos, La châtellenie de Montmorency des origines à 1368, Publication de la SHAP VOV, Pontoise, 1980, 405 p., en part. p. 146-150. Cf. aussi nos articles « Le rôle social et économique des institutions religieuses dans la châtellenie de Montmorency » et « Les prieurés des abbayes Saint-Martin de Pontoise et de Saint-Victor de Paris à Saint-Prix ».
12 Cf. notre article « Le château de La Chasse à Saint-Prix – L’auberge du Bouquet de la Vallée à Montlignon ».
13 Cf. notre article « Charles Lefeuve (1819-1882), auteur du Tour de la vallée ».
14 On aura compris qu’il s’agit des religieuses cisterciennes de l’abbaye de Notre-Dame la Royale.
15 On aura compris qu’il s’agit des élèves du Collège de l’Oratoire, créé en 1693 (situé près de la Collégiale Saint-Martin de Montmorency), dirigé par le père Cotte.
16 Il est à noter cependant que, plus tard, on donnera le nom de « place des Cerisiers » à l’ancienne place Saint-Jacques. Cf. Jean-Paul Neu, Albert Magarian, Montmorency, coll. « Nos villes en 1900 », II, éd. Cofimag, 1984, p. 87.
17 Il existait aussi une Société d’horticulture, d’agriculture et de botanique du canton de Montmorency, fondée en 1865. Cf. Jean-Michel Roy, Les bulletins de la Société d’horticulture de Montmorency, in Revue de la SHMR, n° 25, Montmorency, 2007, p. 37-59, en part. p. 38, note 1.
18 Cf. notre article « Cadet de Vaux (1743-1828) un philanthrope méconnu à Franconville ».
19 En réalité, il demeurait en son château de Franconville, en vallée de Montmorency. Seul son neveu Anastase-Louis Cadet de Chambine (1769-1847), habitait Montmorency, et y fut maire de mai 1822 à août 1826. Cf. Jacqueline Rabasse, Jean-Charles Lefebvre, André Duchesne, Les maires de Montmorency de 1790 à 1940, in Revue de la SHMR, n° 24, Montmorency, 2006, p. 5-67, en part. p. 29.
20 Cf. notre article « Histoire générale d’Ermont ».
21 Jacqueline Rabasse, Les Champeaux du Moyen Âge à nos jours, in Revue de la SHMR, n° 26, Montmorency, 2008, p. 41-55.
22 Le premier musée J.J. Rousseau, dont il est question ici, a été ouvert en 1899 et le deuxième a été installé dans la mairie actuelle en octobre 1906, le troisième, et actuel, fut enfin localisé au Mont-Louis. Cf. Neu (J.-P.), Magarian (A.), Montmorency, coll. « Nos villes en 1900 », II, éd. Cofimag, 1984, p. 66-69.
23 On trouve quelquefois ce nom écrit Godard, avec un d. La véritable orthographe est Godart avec un t. Cité par Vaquier (A.), Ermont de la Révolution à nos jours, publication SHAP VOV, Pontoise, 1970, p. 148.
24 La famille Esprangle d’Ermont reprendra par la suite la distillerie Godart. Cf. Veillon (J.), Souvenirs d’Eaubonne au XXe siècle, Publication du CHAEVM, 2007, p. 50.
25 Collectif, Ermont ne s’est pas fait en un jour, Municipalité d’Ermont, Ed. Épure, 1977, 208 p., p.94.
26 Ducoeur (D. et G.), Ermont in Le patrimoine des communes du Val d’Oise, Flohic, 1999, p. 266.
27 Diogène, journal hebdomadaire. Lettre du 27 juillet 1890. Cité par Vaquier (A.), op. cit., p. 148, note 216.
28 Vaquier (A.), op. cit., p. 174-175 où figure en pl. XXIII le Mémorandum d’Antoine-Joseph Godart & fils avec une vue de la distillerie près de la grande gare, en 1875.
29 Arch. mun. Ermont, Fêtes 1875, S1 4 f° 2, écriture d’A. Vaquier, archiviste-paléographe.
30 Le recensement de 1881 lui donne 70 ans, ce qui place bien sa naissance en 1811. Cité par Vaquier (A.), op. cit., p. 148, note 217.
31 Vaquier (A.), op. cit., p. 148.
32 Ducoeur (D. et G.), op. cit., p. 266.